Et la mer et l'amour ont l'amer pour partage,
Et la mer est amère et l'amour est amer ;
L'on s'abîme en l'amour aussi bien qu'en la mer
Car la mer et l'amour ne sont point sans orage.
Celui qui craint les eaux, qu'il demeure au rivage,
Celui qui craint les maux qu'on souffre pour aimer,
Qu'il ne se laisse pas à l'amour enflammer,
Et tous deux ils seront sans hasard de naufrage.
La mère de l'amour eut la mer pour berceau,
Le feu sort de l'amour, sa mère sort de l'eau.
Mais l'eau contre le feu ne peut fournir des armes.
Si l'eau pouvait éteindre un brasier amoureux,
Ton amour qui me brûle est si fort douloureux
Que j'eusse éteint son feu de la mer de mes larmes.
Marbeuf
Commentaires
Bonsoir Christianne, manifique texte. J'ai bien aimé le lien que tu m'as envoyé, étrange histoire, je voudrais connaitre la suite. Bonne nuit, Bisous !!!
"Que j'eusse..." , "et ta mère !" Salut cristiana, je blague. Un poème peut- être un peu trop exercice à partir d'allitérations, l'amour, la mer, l'amer...
Mais bon j'en serais pas cap... Amitiés.
BJR MA CHRIS, SUPERBE CE POÈME, MAIS JE NE SAIS PAS NAGER ET LA MER EST POURTANT SI PRÈS, DONC JE RESTE SUR LE RIVAGE ! BON WEEK END À TOI AUSSI, GROS BISOUS ENSOLEILLÉS