Oh, je voudrais tant que tu te souviennes,
Des jours heureux quand nous étions amis,
Dans ce temps là, la vie était plus belle,
Et le soleil plus brûlant qu'aujourd'hui.
Les feuilles mortes se ramassent à la pelle,
Tu vois je n'ai pas oublié.
Les feuilles mortes se ramassent à la pelle,
Les souvenirs et les regrets aussi,
Et le vent du nord les emporte,
Dans la nuit froide de l'oubli.
Tu vois, je n'ai pas oublié,
La chanson que tu me chantais...
C'est une chanson, qui nous ressemble,
Toi qui m'aimais, moi qui t'aimais.
Nous vivions, tous les deux ensemble,
Toi qui m'aimais, moi qui t'aimais.
Et la vie sépare ceux qui s'aiment,
Tout doucement, sans faire de bruit.
Et la mer efface sur le sable,
Les pas des amants désunis.
Nous vivions, tous les deux ensemble,
Toi qui m'aimais, moi qui t'aimais.
Et la vie sépare ceux qui s'aiment,
Tout doucement, sans faire de bruit.
Et la mer efface sur le sable
Les pas des amants désunis...
Jacques PREVERT
http://www.youtube.com/watch?v=n9Sfx3c7fR0
Commentaires
C'est déjà l'hiver en ton pays ? Joli chanson dont pourtant aux antipodes des couleurs chaleureuse de l'autonme qui préfigure la renaissance au printemps. L'infernal cycle du temps, entre vie et mort.
bjr chère Chris. très belle interprétation de Gréco de cette sublime chanson "les feuilles mortes... le soleil est de retour.. bonne journée à toi aussi, bisous
Bonjour Christianne, un texte magnifique bien de saison............. Très bon choix Juliette Gréco, Bonne journée, Bisous !!!!!!